Menu

Des textes de l’Atelier « Plaisir d’écrire »…

  Ayant reçu des travaux d’élèves par mail, j’ai demandé à Madame Waejue Juni-Genin de présenter son atelier « Plaisir d’écrire » afin d’introduire la publication de quelques textes de ses élèves de la 6ème B.   A/Introduction: À partir du constat suivant : les élèves n’aiment pas écrire et ont du mal à construire des textes rédigés, que pouvons nous faire, nous enseignants de français ? En fouillant dans ma bibliothèque, j’ai retrouvé le manuel de Gilberte Niquet, édité chez Hachette Education dont le titre est le suivant : Enseigner le français pour qui ? Comment ? C’est une mine de propositions d’exercices à faire avec nos élèves. Et, il y a un chapitre intitulé : donner le goût d’écrire. J’ai suivi ses indications et je vous mets en ligne ce que j’ai fait avec mes élèves de 6ème B au collège de Havila, pendant le dernier trimestre de 2016. B/Les premières séries de mots. • des hommes, une main, la parole, fraternelle. • Le printemps, bouton d’or, joie. • Le ballon, but, un dieu • Mère, tendresse, trésor, soleil. C/ Les deuxièmes séries de mots. • Pluie, ô pluie, ô pluie, ô averse, mouille. • Doigts bleus, feuilles mortes, tambourin. • Machine à coudre, pluie, aiguilles, vite. • Petit nuage, drapeau blanc, seau. D/Les séries de mots grâce à la photo.
 
Chaque élève choisit un mot et on l’écrit au tableau. Ensuite, on constitue des séries de mots correspondant à des thèmes. Les élèves sont invités à choisir une série complète de mots et à composer avec les mots ainsi élus un petit texte de leur choix. Comment ai-je procédé ? J’ai choisi une heure par semaine, le lundi de préférence. Cette séance est exclusivement réservée à l’écriture plaisir. Ils écrivent au brouillon avec un crayon de papier et une gomme pour qu’ils puissent effacer comme ils veulent. Quand ils décident que c’est bon, je vérifie pour l’orthographe et la syntaxe et ils peuvent lire devant leurs camarades. Sinon, ils recopient au propre et on les range dans un espace réservé dans le classeur. Voilà le travail de mes élèves, leurs textes après un trimestre d’écriture plaisir. Bonne lecture et j’attends vos commentaires. Waejue Juni-Genin   Textes de Wamo Joséphine : Au début du printemps les gens pleins de joie, Car ils brillaient comme des boutons d’or Qui fleurissaient au milieu du pays.
 
Pluie ô pluie ô en a besoin de t’on eau, Tu nous rafraîchisses comme des arbres, O averse la pluie, le vent nous rafraichisse, Tu ne pourras jamais nous faire du mal.   Dans le jardin les fleurs brillaient. Les insectes s’amusaient Le soleil brillait Et les habitants s’amusaient Comme des petits chimpanzés.   Textes de Sakilia Hawë : Il était une fois, dans un village une femme qui ne pouvait pas avoir d’enfant. Un jour qu’elle se promenait au bord d’un lac elle vit un panier. Elle l’ouvrit et découvrit un enfant. Elle regarda autour d’elle pour voir si il y avait quelqu’un mais personne. Elle l’emmena avec elle et l’éleva avec beaucoup d’amour et tendresse. Ce fut son plus grand trésor.
 
Par ce temps de pluie, ma mère décida de faire de la couture. Elle saisit une aiguille et commença à coudre mais elle se piqua le doigt. Donc elle décida d’utiliser la machine à coudre. Elle cousu vite comme l’éclair, enfin elle termina. Elle me fit voir son chef-d’œuvre. C’était magnifique, elle avait confectionné, une robe rose avec des paillettes. Ensuite, elle s’est approchée de moi et me l’a offerte. Enfin, je l’ai remercié et nous sommes parties préparer du chocolat chaud.   En été, le ciel est ensoleillé et le jardin brille de mille couleurs. Le colibri s’amuse en butinant les belles fleurs. Il y a des roses rouges comme le sang, des tulipes, des coquelicots, des dahlias et d’autres merveilles de la nature.
 
Textes de Petrëisi Régina : Quand les trois mousquetaires jouent aux tambourins avec leurs doigts bleus Ils font tomber les feuilles mortes pendant l’été sous le grand chêne près de chez moi.
 
Le ciel bleu Les coquelicots rouges Le soleil brille Le colibri s’amuse Le jardin ensoleillé Les fleurs et ses pétales m’enchantent Les tulipes et les roses dansent.   Textes de Nyikeine Alizée : Ô pluie ! Tombes du ciel, Ô pluie ! Verse tes gouttes d’eau fraîche pour me mouiller, pour me désaltérer. Merci toi le gros nuage gris bien rempli de gouttes d’eau si transparentes si belles piscines.   Ma très chère mère tout le temps, Avec tendresse tes cheveux brillent au soleil Comme un trésor qui brille de mille feux.
 
Textes de Katrawi Jimmy : Sur une rose, un colibri se pose Il se nourrit dans le jardin avec son bec Il se déplace de fleurs en fleurs, De la tulipe à d’autres fleurs Sur un coquelicot chaud, Les pétales de fleurs sont comme un flot d’un verre beau.
 
Textes de Hlemu Ephraïm : Il était une fois, une famille partit en vacances. Pendant leur voyage, ils eurent un bébé. Tout le temps, le pauvre enfant pleurait. Alors ils décidèrent d’acheter un doudou pour le distraire Lors de son plus jeune âge, il voulait avoir un animal de compagnie, de préférence un husky sibérien.
 
Textes de Monjo Romane Le colibri Le colibri butinait Les coquelicots rouges Les rayons du soleil brillaient Dans les roses roses Les feuilles s’amusaient Dans le jardin Et le ciel bleu Sous ce temps ensoleillé   Les renardeaux Il était une fois les enfants d’une famille de vétérinaire qui campait non loin de la clinique de leurs parents. Ils avaient fini l’école et ils étaient en vacances. Les deux garçons qui parlaient dans la tente entendirent un bruit «CHING », ils allèrent voir dehors. Non loin de là, ils virent les yeux d’un bébé animal ils regardèrent de plus près. C’était un renardeau dans un piège .Il était tout petit et gémissait. L’un des garçons désactiva le piège et l’autre attrapait le renardeau en 2 secondes. Le renardeau comprit qu’il était hors de danger et s’endormit. Il était 5 heures du matin quand ils arrivèrent avec leur vélo moteur. Ils entrèrent (dans la clinique) et virent que leur parents étaient réveillés, ils étaient devant leurs ordinateurs, ils étaient chamboulés de les voir arriver si tôt et ils comprirent vite en voyant le renardeau dans les bras du garçon. Ils expliquèrent pour le piège et le bruit…Enfin les parents prirent la parole : il est vrai que nous avons entendu à la radio qu’il y a un groupe de chasseurs qui traquait les renardeaux pour la somme suivante : 24 000 000 francs. Les garçons échangèrent un sourire et demandèrent « : on peut donc le garder ? Oui, bien sûr, mais donnez- le -nous on va s’en occuper : allez voir si il n’y en a pas d’autres avant le lever du soleil et prenez ceci. C’est un détecteur de chaleur et de piège. Les enfants ne se firent pas prier. Ils retournèrent à la forêt, ils allumèrent le détecteur et ils marchèrent. Ils virent qu’il y avait un piège et une chose, ils s’y approchèrent. Ils attrapèrent l’animal. Le jour se levait, ils repartirent chez eux. Quand ils arrivèrent, les parents virent le 2ème renardeau. Ils explosèrent de joie avant de dire : « il n y avait que 2 renardeaux dans cette forêt. On les garde ? Oui. Ouais ! Ils étaient heureux et eurent chacun un renardeau.
 
Ma mère Ma mère, avec sa tendresse, elle est mon trésor De mille étoiles, de mille diamants, de mille bijoux Elle est mon trésor qui se met à briller au soleil couchant Ma mère ma élevée avec tendresse Elle est la meilleure de toutes, elle est mon trésor Elle est un bouton d’or dans la galaxie Je l’aimerai jusqu’à la fin de mes jours.

Laissez un commentaire

*